Présentation d'un nouveau venu sur la planète VMAX.

Bonjour à tous les Vémaxiennes et Vémaxiens,
Je me prénomme Marc (Mareto en langue Tahitienne) et je suis nouveau venu sur la planète VMAX.
Quinquagénaire en voie de pré-fossilisation, j'ai récemment eu un coup de foudre pour une belle VMax 1200, aux formes sculpturales et âgée de seulement 22 ans...
A 56 ans, c'est une sorte de retour aux sources vers les gros cubes multicylindres. En effet, mon permis A obtenu en 1978 à Mayotte, j'achetais dès l'année suivante ma première Yamaha, chez Patrick Pons Roquette, sous la forme d'une rondouillarde XS 1100 bleue et blanche.
Puis il y en eu une seconde, noire et or, achetée chez Audemar à Toulon et que je j'équipais ultérieurement d'un magnifique échappement Devil 4 en 2 courts ; cette machine ayant ainsi, dès 1980, un petit air de roadster pré-VMAX !
Au passage, il est aisé de constater la parenté XS/VMax : 4 cylindres, 95 CV, du couple, un cardan, 295 kg tous pleins faits et une tenue de route louvoyante à haute vitesse… Bref, l'on y était presque quoi donc et notre VMAX a certainement des gènes de XS !

Mais, à 25 ans, gavé de testostérone, il fallait que ça grimpe un peu plus au compteur et, en 1984, je trahissais fort lâchement la firme aux diapasons pour passer chez Kawasaki, et acheter la première GPZ 900 Ninja armée de ses 115 canassons.
Hélas, après quelques passages en météorite orangé devant la maréchaussée et son célèbre Mesta 206, je finissais par me dire qu’à ce rythme  mon permis risquait fort de finir rapidement au panier administratif ; si ce n'était pour son titulaire comme une bien étrange odeur de sapin de chez monsieur funèbre...
Ainsi, avant la fin 1985, je revenais donc sagement chez Yamaha pour lever le pied en achetant une XT 600 Ténéré (type 34L) bleue. Et quand je dis "lever le pied", il fallait bien le lever ce pied pour démarrer au kick cette satanée mécanique capricieuse !
En attendant, ce dromadaire et ses 30 litres d'essence me permit d'effectuer un mémorable voyage au Maroc en 1990, à travers regs et ergs.
Finalement, une bien attachante machine qui, en 1994, voguera vers le Pacifique Sud pour y finir ses jours du côté de Tahiti...
Eh oui, votre présentement nouveau coreligionnaire aura eu le bonheur de résider en Polynésie française, sur la merveilleuse île de Moorea, entre 1993 et 2010.
Cela étant, durant mes séjours métropolitains, le besoin d'un véhicule, pour aller de-ci delà voir la famille et les amis, se faisait grandement sentir et, en 1997, j'achetais à nouveau un trail, une Yamaha XT600E.
Une bonne machine, légère, robuste et économique, qui est aujourd'hui en vente sur le Bon Coin, quasiment en état collection car ayant relativement peu servie.
Une fois encore, avec ces deux derniers gros monos, j'avais pu apprécier la qualité essentielle (à mon humble avis) d'un moteur : le couple.
Et comme dirait ma charmante vahiné : tout est dans le couple ! Cela ne doit pas être le même couple dont elle parle mais, en matière de couple mécanique, la VMAX est bien un must, à l'instar des gros Vtwin de Milwaukee.
Enfin, ce merveilleux couple permettra désormais à notre non moins merveilleux couple d'aller se promener tranquillement en Aquitaine lors des beaux jours !
Bien vémaxement à toutes et à tous !
Mareto