Une manifestation nationale les 16 et 17 avril 2016 !

Véritable serpent de mer depuis de (trop!) nombreuses années, le contrôle technique pour les deux-roues motorisés n'a jamais été aussi proche d'être mis en place. Même si dans un premier temps cette mesure ne s'appliquera que lors de la revente de véhicule d'occasion, on ne peut que craindre un élargissement rapide à l'ensemble du parc 2RM avec des visites périodiques obligatoires.
            Annoncé fin 2015 par Manuel Valls, ce projet de contrôle à la revente est censé améliorer la sécurité routière et protéger les consommateurs. Ces arguments sont bien entendu complètement FAUX !
             Ce contrôle technique n’a aucun sens puisqu’il se bornera à effectuer, contre rémunération, une vérification visuelle des éléments de sécurité du véhicule que l’usager (un tant soit peu informé) peut tout à fait réaliser lui-même, et gratuitement !
            De plus, le rapport MAIDS (Motorcycle Accident In Depth Study), publié en 2005 après une étude approfondie de près de 1000 accidents de 2RM dans 5 pays d’Europe, a clairement établi que seul 0.7% de ces accidents avaient été directement causés par une défaillance technique du véhicule. Une absence de corrélation 'Etat du véhicule / Accident' une nouvelle fois reconnue en 2007 par le Conseil général des Ponts et Chaussées dans un rapport officiel sur le sujet. 
Bref, il apparait clairement que cette mesure, en dehors de toute logique de prévention routière au sens noble du terme, vient avant tout satisfaire l’appétit des enseignes de contrôle technique qui lorgnent depuis 10 ans sur l’importante source de profit que représenteraient les 3 millions de deux et trois roues motorisés aujourd’hui en circulation. Le contrôle technique n’a qu’un objectif à nos yeux: créer une taxe supplémentaire dont les premiers bénéficiaires sont les grandes enseignes de contrôle technique, Dekra en tête !